Bienheureux Père Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus (1894-1967)
Né le 2 décembre 1894 dans une famille pauvre de l’Aveyron, Henri Grialou a entendu dès son enfance l’appel de Jésus à devenir prêtre. Ses études au grand séminaire de Rodez seront interrompues par le drame de la première Guerre Mondiale. Aussitôt après son ordination sacerdotale le 4 février 1922, il entre au noviciat des carmes déchaux à Avon. Après une période au couvent de Lille, il vivra dans les communautés du sud de la France et intègre la semi-Province d’Avignon-Aquitaine. En 1932, près du sanctuaire de Notre-Dame de Vie à Venasque (près de Carpentras), il donne naissance à l’Institut Notre-Dame de Vie. En 1937, il est appelé à Rome comme membre du Conseil Général de l’Ordre des Carmes Déchaux. Il y restera jusqu’en 1955, avec la parenthèse de la Deuxième Guerre Mondiale qui le ramène en France. En 1954, il sera même à la tête de l’Ordre comme Vicaire Général, après la mort accidentelle du Supérieur Général. Rentrant définitivement en France en 1955, il sera élu Supérieur Provincial de la Province d’Avignon-Aquitaine, tout en continuant d’accompagner le développement de l’Institut Notre-Dame de Vie. Il meurt à Notre-Dame de Vie le 27 mars 1967, un lundi de Pâques, jour où il aimait contempler Marie Mère de la Vie. Il est béatifié en 2016 et son rayonnement et très important, notamment à travers toutes ses publications, la plus célèbre étant Je veux voir Dieu.
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Père Jacques de Jésus (1900-1945)
Lucien Bunel est né à Barentin le 29 janvier 1900. Il entre au Petit-Séminaire puis au Grand-Séminaire de Rouen et est ordonné prêtre le 11 juillet 1925. Il manifeste une grande aptitude pour l’éducation à travers son travail à l’Institut Saint-Joseph du Havre. Pourtant il n’est pas satisfait de ce qu’il vit et aspire à une vie plus contemplative. Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et les carmélites du Havre vont lui faire découvrir le Carmel et qu’il existe une branche masculine… Après trois ans d’attente, il entre au noviciat des carmes déchaux à Lille le 14 septembre 1931 et prononce ses vœux temporaires le 15 septembre 1932. En mars 1934, il est appelé à Avon pour prendre en charge le Petit-Collège Sainte-Thérèse qui est en train d’être créé. C’est lui qui va le diriger jusqu’à sa mort après plus d’un an dans les camps pour avoir résisté et caché des enfants juifs : Royallieu, Sarrebruck, Mathausen, Gusen. De l’avis de tous, la grandeur de sa figure s’est révélée dans les camps d’extermination. Le Père Riquet a parlé de lui comme du prêtre le plus rayonnant dans le monde de la déportation. Les témoignages rapportés dans le livre que lui a consacré le Père Philippe de la Trinité ("Le Père Jacques, martyr de la Charité" 1947) rendent crédible ce jugement. Le Père Jacques continue d’avoir un rayonnement important. Son procès de béatification est en cours ; la partie diocésaine est achevée depuis 2005.
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Père Louis de la Trinité (1889-1964)
Georges Thierry d’Argenlieu est né à Brest, en 1889. Il est le fils d’un Inspecteur général de la marine. Il entre à l’École navale en octobre 1906. Enseigne de vaisseau de 1re classe en 1911, il participe à la campagne du Maroc et y reçoit la Légion d’honneur. Servant en Méditerranée pendant la Première Guerre mondiale, il demande son admission dans le Tiers-Ordre du carmel lors d’une escale à Malte, en 1915. En juillet 1917, il est promu lieutenant de vaisseau. En 1919, il démissionne avec le projet d’entrer chez les carmes déchaux. Ceux-ci n’étant pas encore revenu d’exil de Belgique, d’Argenlieu entreprend des études de théologie à Rome avec deux autres candidats. Il prend l’habit sous le nom de Louis de la Trinité au couvent d’Avon en 1920 et prononce ses premiers vœux le 15 septembre 1921. Après quatre années d’études à Lille, il y est ordonné prêtre en 1925. La Province de Paris ayant été restaurée le 11 février 1932, il en devient le premier supérieur provincial en 1935 puis de nouveau en 1938. En septembre 1939, il est mobilisé dans la Marine comme officier de réserve et rejoint Cherbourg. Promu capitaine de corvette le 10 février 1940, il est fait prisonnier lors de la défense de l’arsenal de Cherbourg en juin, mais il s’évade trois jours plus tard et rejoint le général de Gaulle à Londres. En septembre 1940, il est déchu de sa charge de vicaire provincial des carmes déchaux. Le père Philippe de la Trinité lui succède. Nommé chef d’état-major des Forces navales françaises libres en juillet 1940, il participe à l’expédition de Dakar. Puis ses responsabilités et titres sont nombreux : 1er chancelier de l’Ordre de la libération, Haut-commissaire de France pour le Pacifique en 1941, vice-amiral en 1944, Haut-commissaire de France et commandant en chef pour l’Indochine en 1945. Rappelé en France en 1947 après le début de la guerre, il reprend sa vie religieuse carmélitaine à Avon en 1958. Celui qu’on appelle « le moine-soldat » meurt chez les carmélites de Brest en 1964.
Père Bruno de Jésus-Marie (1892-1962)
Jacques Froissart est né à Bourbourg en 1892. Après des études à Rome avec Georges Thierry d’Argenlieu, il entre dans l’Ordre à Avon et fait profession en 1921. Il devient conseiller Provincial en 1930. En 1931, il termine sa biographie sur saint Jean de la Croix. Elle paraît avec une préface de son ami le philosophe Jacques Maritain et fera longtemps autorité en dehors du monde hispanophone. La même année, il lance les nouvelles "Études Carmélitaines" ; en s’entourant d’éminents scientifiques de diverses disciplines, il en fait la référence unanimement respectée en Psychologie religieuse.
En 1943, il publie son étude sur la Bienheureuse Marie de l’Incarnation : "La Belle Acarie« . Puis en 1954, il écrit »Le sang du Carmel ou la véritable passion des carmélites de Compiègne« , en écho au »Dialogue des Carmélites" de Bernanos. Il meurt à Paris en 1962.
Père Élisée de la Nativité (1900-1983)
Joseph Alford est né à Cospicua (Malte) en 1900. En 1912, il se présente au Petit Noviciat de Marche (Belgique) en 1912. Doué d’une grande ouverture d’esprit, il s’imprégna auprès des Pères français, alors en exil, de toutes les traditions anciennes de l’Ordre avec la conscience claire de devoir adapter la vie du Carmel à la modernité de l’après 1918. Les Études Carmélitaines publièrent quelques articles de lui sur les carmes théologiens du XIV au XVIIe siècle. Au Chapitre de 1945 il fut élu supérieur provincial. Il devait participer au gouvernement de la Province pendant de nombreuses années.
En 1963 il était appelé à mettre son expérience au service de la Province du Brabant. En 1954, lors de l’institution des Fédérations de Carmélites il avait pris en charge celle de Lisieux. Comme dans ses fonctions auprès des frères, il soutint les efforts pour harmoniser les Constitutions avec les directives de Vatican II. Libéré des charges administratives il put mener à bien sa biographie du Père Louis de la Trinité (1969), ses recherches historiques rassemblées sous le titre "Annales brèves des Carmes Déchaux de France« (1972-1983) et sa »synthèse rapide" sur les Missions des Carmes Déchaux (1977).
Père Paul-Marie de la Croix (1902-1975)
Paul Hayaux du Tilly est né à Paris le 2 septembre 1902. Il prépara successivement en Sorbonne des licences de droit, puis d’histoire et de géographie. Entré au séminaire Saint-Sulpice, il est été ordonné prêtre le 29 juin 1933. Il est nommé directeur de l’internat de l’école Bossuet à Paris. Entré au noviciat du Carmel à Avon en décembre 1940, il fit profession simple le 8 décembre 1941. En octobre 1944, il prenait la succession du Père Jacques de Jésus à la direction du Petit-Collège Sainte-Thérèse à Avon et prononça ses vœux solennels le 8 décembre de la même année. De 1948 à 1951, il est prieur du couvent de Lille. Il vient ensuite à Paris où il assure un ministère de prédications et de retraites spirituelles, donnant aussi des cours très suivis à l’« École d’oraison carmélitaine » inaugurée par les frères entre les deux guerres mondiales. En 1957, son envoi au couvent de Bernay-en-Champagne (Sarthe) interrompt pour un temps ces activités qu’il reprend après son retour à Avon en 1965 avec notamment les « Petits groupes de prière ». Paul-Marie de la Croix mourut presque subitement au couvent d’Avon le 24 mars 1975.
Père Lucien-Marie de Saint-Joseph (1906-1981)
Né à Lille en 1906, Lucien Florent y entre au Carmel et fait sa profession religieuse en 1929 sous le nom de Lucien-Marie de Saint-Joseph. Il devient prêtre en 1934 et exerce la charge de prieur de Lille de 1939 à 1948. Il la reprendra de 1969 à 1978. Dans la Province de Paris, et plus tard dans l’Ordre, il est considéré comme un bon spécialiste de saint Jean de la Croix. On lui doit surtout une traduction des œuvres complètes du saint. En fait, il s’agit d’une modernisation de la traduction remarquable du carme Cyprien de la Nativité (XVIIe s.). Il publie notamment dans la collection Cogitatio Fidei : L’Expérience de Dieu, actualité du message de saint Jean de la Croix.
Aux Études Carmélitaines, le Père Lucien a donné plusieurs contributions de 1937 à 1967. Le Dictionnaire de Spiritualité lui a confié le grand article sur le Docteur Mystique (1972). Ces études allaient de pair avec un intense ministère de retraites et de conférences, dans les séminaires, les abbayes, les monastères contemplatifs, les maisons mères de congrégations religieuses. Sa direction spirituelle auprès des prêtres et des laïcs fut exceptionnellement recherchée.
Son dernier livre "La voie du Carmel" (1979) expose ses vues personnelles sur une adaptation de la vie de l’Ordre à des personnes non assujetties aux engagements canoniques habituels. L’accueil de l’Ordre fut généralement réservé. Le Père Lucien fut rappelé à Dieu au couvent de Lille le 28 mars 1981.
Père Philippe de la Trinité (1908-1977)
Jean Rambaud est né à Grenoble en 1908. Il est l’oncle de Claire de Castelbajac. Il fit ses études de philosophie et de théologie à l’Université Grégorienne de Rome. Il entre chez les carmes déchaux à Lille en 1930 et l’année suivante, il prononce ses vœux. Il est ordonné prêtre en 1934. Dès 1936, il donne son premier article aux « Études Carmélitaines » - travail de jeunesse qui lui vaut d’être sermonné par son ancien maître, le Père Garrigou-Lagrange. Il est envoyé à Avon pour enseigner la philosophie. Après le départ du Père Louis pour Londres, le Père Philippe exerce la fonction de supérieur provincial. Il est élu à cette charge en 1942.
A ce titre, il s’engage dans la Résistance et se tire sans dommage des interrogatoires de Korf, chef de la Gestapo, après l’arrestation du Père Jacques de Jésus. À la Libération il siège à l’Assemblée Consultative Provisoire et reçoit plusieurs décorations pour faits de guerre. Il démissionne du Comité directeur du Front national, le 24 septembre 1945 et retourne enseigner au collège d’Avon. En 1947, il rédige une biographie du père Jacques qui reçoit le prix Montyon de l’Académie française.
En 1952, il reçoit la Légion d’honneur et la Croix de guerre. Repéré pour ses publications, il est appelé par le père Marie-Eugène à Rome pour prendre la direction du Teresianum, la faculté de théologie des carmes déchaux. Puis il devient Consulteur au Saint-Office (Congrégation pour la Doctrine de la foi) jusqu’en 1973. Sa mission de garder l’intégrité des vérités catholiques l’amène à critiquer certaines expressions de théologiens comme Henri de Lubac et Pierre Teilhard de Chardin. Il publie plusieurs ouvrages en ce sens.
Son travail à Rome est intense, entre sa mission pour l’Ordre celle pour le Saint-Office. En 1960, il cesse l’enseignement. Au cours d’un voyage en France, il vient se reposer à Venasque où il y meurt le jour de Pâques, le 10 avril 1977, soit vingt-deux ans jour pour jour après Teilhard de Chardin.
Père Victor de la Vierge (1909-1990)
Victor Sion est né en 1909 à Houplines. Il entra au noviciat des Carmes de Lille et fit profession en 1932 en même temps que le père Jacques de Jésus. Il est ordonnée prêtre en 1936. Maître des novices en 1942, il exerça la charge en une époque où les vocations se présentaient nombreuses. En 1951, la maladie l’obligea à s’en faire relever ; elle lui sera à nouveau confiée de 1957 à 1965. Il mit son expérience au service des responsables de formation dans un livre promis à une large diffusion : "Le réalisme spirituel de sainte Thérèse de Lisieux" (1956). Dès la première année l’ouvrage était traduit en allemand, anglais, italien et polonais.
Le rayonnement du Père Victor passait moins par les écrits que par les rencontres personnelles : son don d’écoute, de sympathie inconditionnelle, son optimisme inentamable lui valurent un prenant apostolat de direction spirituelle. En 1989 furent publiés, quatre opuscules toujours imprégnés de cette spiritualité de Thérèse dont il a vécu : ils sont réédités sous le titre "La grâce de l’instant présent « . Le père Victor »entre dans la vie" en 1990, au couvent d’Avon.
Père François de Sainte-Marie (1910-1961)
François Liffort de Buffévent est né le 26 janvier 1910 à Soissons. Élève du collège Saint-Jean de Béthune et de l’école Sainte-Geneviève à Versailles, il entre chez les carmes déchaussés à Lille en 1929, où il fait profession sous le nom de François de Sainte-Marie. Assigné en octobre 1940 au couvent d’études d’Avon, près de Fontainebleau, il exerce la charge de sous-prieur et de maître des religieux étudiants. Il leur donne aussi le cours de théologie spirituelle. En 1943, il fonde à Paris la collection « La Vigne du Carmel ». Adaptée au public moderne, cette collection est destinée à introduire à la vie spirituelle selon la mystique carmélitaine et d’après les avis et préceptes de sainte Thérèse d’Avila et de saint Jean de la Croix. Son petit traité de vie spirituelle « Présence à Dieu et à soi-même »(1943) inaugure cette série de volumes et connaîtra une très large diffusion. Il y publie d’autres ouvrages de sa composition : Initiation à saint Jean de la Croix (1945), La Règle du Carmel et son esprit (1949). Il réunit, traduit, avec un souci d’exactitude historique et en dégageant leur sève spirituelle, Les plus vieux textes du Carmel (1944 ; seconde édition remaniée, 1961). Cette collection de spiritualité carmélitaine, riche à ce jour de vingt-cinq volumes, accueille, chemin faisant, des ouvrages d’auteurs spirituels en consonance avec la spiritualité du Carmel. Hors de cette collection, François de Sainte-Marie esquisse, en de courtes méditations, un Visage de la Vierge (Paris, 1948). Il collabore à différentes revues et dictionnaires.
A partir de 1953, il est sollicité par un labeur qui absorbera la majeure partie de ses dernières années : l’édition en fac-similé des Manuscrits autobiographiques de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus. Ce travail mit en évidence sa connaissance de la doctrine de la petite Thérèse, son esprit scientifique en même temps qu’une grande délicatesse humaine. Il fut le conseiller religieux du film de Philippe Agostini Le vrai visage de Thérèse de Lisieux, un film qui fit date.
Le père François avait d‘autres apostolats remarquables, écoles d’oraison à Paris, accompagnements spirituels. Sa mort accidentelle, par noyade dans la Loire, le 30 août 1961, mit fin à cette riche activité apostolique dont la fécondité perdure aujourd’hui.
Père Jean Salomon Franco (1914-1997)
Jean-Salomon Franco naît à Thessalonique, dans une famille juive espagnole, durant les fêtes de Hanouka de l’année 1914. C’est encore écolier, à Thessalonique, qu’il aborde aux rives de la poésie. Avidement, il dévore les poètes. Adolescent tourmenté autant que lecteur insatiable, bientôt la passion d’écrire le possède. Elle ne l’abandonnera plus. Privé très tôt de ses parents, Jean-Salomon vient à Paris en 1931. Parti au Maroc en 1934, il se marie en 1935 à Marseille d’où il retourne au Maroc avec son épouse. Tous deux y séjourneront jusqu’à la mort de cette dernière, survenue en 1968. Vers 1938 paraissent ’les Parfums de la terre’, dont les poèmes sont tous datés des années 1935-1937. Puis un long temps Jean-Salomon se recueille. Et c’est dans le silence prolongé de cette demi-retraite qu’il prend conscience de ses racines. “Un fleuve de feu coule dans ses os” tandis que disparaissent, emportés par la tourmente nazie, tous les membres de ses deux familles dispersées à travers la Grèce et l’Europe.
La poésie qui surgit à la fin de l’année 1948 surprend par sa puissance visionnaire. Dès 1950, Jean Poilvet-Le Guenn l’invite à collaborer aux Marches de France. Dans le même temps, c’est l’aventure du “Trocadéro”, la boutique du bouquiniste Franco, lieu fervent fréquenté surtout par des amis. A partir de 1951, quelques poètes et artistes casablancais prennent l’habitude de s’y réunir. Le 10 juin de cette même année, Jean-Salomon fonde avec eux les Amitiés poétiques et littéraires. Pendant trois ans, Franco anime le groupe et, contre la tentation des uns ou des autres de sacrifier à la mondanité, au divertissement poétique, ou de s’isoler dans l’aristocratisme, lui imprime la marque de son influence. Naturellement discret, presque timide, indifférent à la renommée, mais d’une indépendance farouche, il se monte de fer dès qu’il s’agit de ce qu’il tient pour l’essentiel : la poésie comme “conscience de l’homme subie dans sa totalité”.
En 1954, Jean-Salomon reçoit le baptême dans l’Église catholique. À la fin de l’été 1968, il entre au noviciat des Carmes de la province de Paris, à Bordigné, où il fait profession en 1969. Il fait ensuite à Angers des études de théologie, au terme desquelles il est ordonné prêtre. Il continue là, au couvent de La Plesse, d’écrire des poèmes et anime un groupe de poésie. En 1974, les éditions du Carmel publient de lui un recueil Par les sentiers de Dieu. En 1975, il quitte la Plesse pour devenir ermite dans un petit village du Maine et Loire, Chanzeaux, où il accueille tous ceux qui viennent chercher ses conseils. En 1984, il rejoint le couvent de Lille où il anime des groupes bibliques, éclaire ceux qui le désirent … sans oublier les amis qui éditent de petits cahiers avec des poèmes (les sources de la tendresse, une étoile dans le puits, Marie…), des contes (Contes d’ici et d’ailleurs), des pièces de théâtre (Le Roi Saül, Simon-Pierre, l’Apôtre Pierre…). Le 9 septembre 1997, parti en ministère, il s’écroule dans la rue, victime d’une crise cardiaque.