Les Communautés Carmélitaines Séculières font partie des GVE. On nomme ainsi, en France, un certain nombre de groupements (douze au total), en lien étroit avec des familles spirituelles. Leurs premiers contacts au plan national datent de 1962, leur Comité National de 1963, leur reconnaissance par l’Épiscopat français de 1965.
C’est donc pendant et à la suite de Vatican II que se sont regroupées les familles suivantes :
- les oblatures bénédictines
- les fraternités séculières franciscaines et dominicaines
- les communautés séculières carmélitaines
- les communautés de vie chrétienne de spiritualité ignacienne
- les fraternités maristes et marianistes
- les fraternités Lataste d’inspiration dominicaine
- les fraternités séculières Charles de Foucauld,
auxquelles se sont ajoutées les fraternités Saint Jean de Dieu, les fraternités spiritaines, les fraternités évangéliques de Jérusalem et la fraternité séculière Angèle Mérici.
Qui sont les membres des GVE ? Des chrétiens qui, sous l’impulsion de l’Esprit Saint, ont ressenti un appel à suivre le Christ sur le chemin tracé par un saint, fondateur ou non d’une famille religieuse, et avec lequel ils se sentent en affinité.
En effet, chaque famille a ses caractéristiques particulières, qui correspondent à des tempéraments divers, à des expériences humaines et spirituelles variées. Certaines de ces familles ont des racines profondes dans l’histoire de l’Église. Le Tiers Ordre franciscain, par exemple, a été la première association de laïcs reconnue par la hiérarchie au XIIIe siècle.
Tous ces groupements ont les mêmes racines évangéliques à l’intérieur de l’Église d’aujourd’hui. Ils la servent par la fidélité de leur prière et par leur engagement dans les solidarités humaines.
Par leur appartenance aux GVE, les membres des Communautés Carmélitaines Séculières ont l’occasion de découvrir quelques unes des autres demeures du Père [1]. Les contacts, rencontres, échanges avec les autres GVE leur donnent l’occasion de percevoir la richesse des autres familles spirituelles de l’Église catholique, la richesse des différences qu’ils apprennent à accepter. S’ils prennent alors mieux conscience de leur vocation propre, c’est dans un contexte de complémentarité, mais surtout d’unité profonde. Car en tout cela, c’est l’unique Esprit qui opère, distribuant ses dons à chacun en particulier, comme il l’entend [2].