Origine du Manuscrit C
Le 2 juin 1897, Mère Agnès voyant sa sœur très malade, se risque à aller trouver la Prieure qui lui a succédé. Elle lui parle des souvenirs d’enfance que Thérèse avait rédigé à sa demande.
Elle fait remarquer que Thérèse a peu développé alors ce qui concernait sa vie au Carmel. Maintenant qu’elle est proche de mourir, il serait utile de le lui demander afin de pouvoir rédiger plus facilement la circulaire que les carmels ont coutume d’envoyer aux autres carmels après le décès d’une sœur pour rappeler ce que fut sa vie.
Mère Marie de Gonzague accepte et demande dès le lendemain à Thérèse de se mettre au travail. Malgré l’état avancé de sa tuberculose, Thérèse obéit. Elle achèvera ce troisième écrit au crayon à papier, faute d’avoir encore la force de tenir une plume.
Vous trouverez ici, en accord avec les éditeurs, l’intégralité du Manuscrit C de l’autobiographie de Sainte Thérèse de Lisieux, appelée aussi quelques fois « Histoire d’une âme ».